Mardi 2 juillet, lors d’un sommet européen à Bruxelles et après 48h de divisions et de négociations, deux femmes ont été nommées à deux postes clés de l’Union Européenne. Une page d’Histoire écrite par l’actuelle ministre allemande de la Défense (et troisième conservatrice d’affilée à ce poste) Ursula von der Leyen à la présidence de la Commission européenne et la Française Christine Lagarde à la Banque Centrale (BCE).
— Donald Tusk (@eucopresident) July 2, 2019
Mardi après-midi, Ursula von der Leyen a ainsi reçu l’appui des quatre pays du Groupe de Visegrad : la Slovaquie, la Pologne, le République tchèque et la Hongrie. « Je suis très honorée d’avoir été nominée pour la Présidence de la BCE », s’est exprimée Christine Lagarde sur Twitter.
Je suis très honorée d’avoir été nominée pour la Présidence de la BCE. Au vu de ce qui précède, et en consultation avec le Comité d’éthique du Conseil d’administration, j’ai décidé de quitter provisoirement mes fonctions de DG du FMI durant la période de nomination.
— Christine Lagarde (@Lagarde) July 2, 2019
En succédant à l’Italien Mario Draghi, l’actuelle directrice générale du Fonds monétaire internationale (FMI) en a tout de même surpris plus d’un. En 2018, elle confiait en effet au Financial Times son désintérêt d’un quelconque poste à la BCE ou à la commission. Sa popularité auprès des leaders européens et de la chancelière allemande Angela Merkel lui aura peut-être fait changer d’avis.
Le même jour, deux hommes ont été nommés à d’autres postes clés pour les cinq prochaines années : le belge Charles Michel à la tête du Conseil européen et le Catalan Josep Borrell au poste de chef de la diplomatie européenne. Le 16 juillet, les eurodéputés doivent encore valider le nouveau chef de la Commission.
— Donald Tusk (@eucopresident) July 2, 2019